RÉORGANISATION
De nouvelles structures pour demain
En 2024, la Fondation va s’agrandir, revoir son organisation et moderniser sa façon de travailler. Objectifs: améliorer l’accompagnement offert aux bénéficiaires et les conditions de travail des collaborateurs.
L’agrandissement du Foyer d’Ardon va permettre de créer 18 nouvelles places en foyer et autant en ateliers et centre de jour. La Fondation a donc travaillé en 2023 sur une nouvelle organisation, avec l’aide d’un Comité de pilotage (CoPil). Sa présidente, Céline Dessimoz, nous en parle.
A quoi sert le CoPil?
Nous nous réunissons au minimum une fois par mois et nous apportons un soutien critique au Collège de direction dans la mise en place des changements liés à la réorganisation. Nous serons actifs jusqu’à ce que tout le monde ait trouvé ses marques. Nous sommes six : deux membres du Conseil de fondation, un représentant des personnes accompagnées, une coordinatrice, le directeur, un représentant du personnel.
Pourquoi agrandir le foyer et réorganiser les équipes en même temps ?
L’agrandissement du foyer permet de répondre aux besoins des personnes souffrant de troubles psychiques, toujours plus nombreuses. La réorganisation permet, quant à elle, de progresser sur des thématiques importantes, comme l’autodétermination (pour tous), l’interprofessionnalité (dans les équipes) et le management participatif. Ainsi, travailleurs sociaux, soignants et animateurs collaboreront dans des «Teams». Les bénéficiaires renforceront leur autonomie et leurs compétences dans la réalisation des tâches de la vie quotidienne (cuisine, lessive, etc.) grâce à l’accompagnement d’une équipe interprofessionnelle.
Vous êtes aussi membre du Conseil de fondation de Domus, députée, vice-présidente de Pro Senectute Valais, membre du comité directeur des centres SIPE. Pourquoi ce nouvel engagement ?
Pour qu’une communauté/société fonctionne bien, il faut que chacun s’y engage. C’est ma façon de faire ma part. Comme infirmière, je suis sensible à l’humain, et comme comptable, je sais que toute institution doit respecter un cadre financier et juridique. J’ai donc le cœur sur la main tout en gardant les pieds sur terre !