2022

DURABILITÉ

Bilan carbone et plan d’action

Désireuse de limiter son impact environnemental, la Fondation Domus a profité d’un bilan carbone de la HES-SO Valais-Wallis et de la crise énergétique pour initier la mise en place d’un plan d’action.

Certes, la Fondation Domus est certifiée ISO 14 001, Valais excellence, sa cuisine est labellisée «Cuisinons notre région» et «Fourchette verte», et l’alimentation de l’institution est bio, mais comme le disait Jacques Chirac: «Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile.» Une citation placée en fin de présentation du bilan carbone de Domus, dressé au printemps 2022 par trois étudiantes de la HES-SO Valais Wallis, et qui n’a pas laissé indifférent Stéphane Roduit, membre du Collège de direction et responsable des infrastructures et de la logistique de la fondation.

46 d’émissions dues au chauffage

«Cette analyse met en lumière les principales sources d’émissions de CO2, qu’elles soient directes ou indirectes. Chez nous, près de la moitié d’entre elles provient du chauffage. Fort heureusement, ce point noir disparaîtra partiellement en 2024, au terme des travaux d’agrandissement du Foyer d’Ardon: le mazout sera remplacé par une pompe à chaleur, et tout le bâtiment sera Minergie. Restera le Foyer de La Tzoumaz.»

Autre point d’amélioration, les trajets en transports privés, qu’il s’agisse de se rendre au travail, de visiter les bénéficiaires à domicile ou de transporter les résident·e·s; 43% de l’impact leur est dû. Une thématique que Stéphane Roduit a déjà prise à bras-le-corps. «Des discussions ont été initiées fin 2022 pour envisager un transport vers notre site de La Tzoumaz en mode privé-public, et pour vérifier la faisabilité d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques. Par ailleurs, les collaborateur·trice·s ont été sensibilisé·e·s à la conduite éco-responsable dans le cadre des économies d’énergie.»

Economies d’énergie

La crise énergétique s’est effectivement invitée dans la réflexion de l’institution, qui a mis en place à l’automne, suite à une consultation d’experts et une démarche participative à l’interne, un plan d’action qui touche à la fois l’infrastructure, l’organisation et les comportements. De nombreuses mesures ont été mises en place par le service technique, différents moyens de sensibilisation des collaborateur·trice·s ont été déployés, et un journal de bord est tenu, qui permettra par la suite de mesurer les résultats.

Quant à l’installation temporaire du site d’Ardon sur Martigny, dans une ville qui encourage la mobilité douce, elle a offert au personnel de l’institution et aux bénéficiaires une opportunité de changer leurs habitudes. En attendant, Stéphane Roduit poursuit le travail sur les économies d’énergie, sur l’utilisation de produits d’entretien écoresponsables, et n’est pas en manque d’idées pour aller plus loin encore. Tout en ayant conscience que «pour s’implanter durablement, le changement doit être accompagné».

Stéphane Roduit, resp. Infrastructures et logistique, membre du Collège de direction